Wednesday, June 27, 2007

21-22.05.07

Passage express par la case départ: mes parents et Natacha m’attendent à l’aéroport de Genève. Heureux d’avoir un tel comité d’acceuil, conscient de la chance que j‘ai. En plus, Nat va m’accompagner pendant 10 jours en Thaïlande. Sea, sex and sun au programme avec ma playmate perso, que vouloir de plus!


Vol aussi agréable que possible dans un avion à moitié vide. On est tout fous de se retrouver après trois mois.

Premier matin à Bangkok, petit déjeuner en chambre. Scéance photo réciproque. Je me sens plus en vacances qu'en voyage. Draps froissés, croissants et pur bonheur.

La chaleur moite change agreablement de l’aridité égyptienne. Impossible de ne pas comparer Bangkok avec Le Caire. Deux mégapoles surpeuplées construite autour d‘un fleuve, de la misère crasse, de la richesse arrogante, et entre les deux une multitude qui trime toujours plus dur pour toujours moins. Mais à part ça, là où Le Caire est le pire exemple d’enfer urbain que j’ai jamais vu, Bangkok semble vivable, et même carrément séduisante. D’un côté une ville en ruine, crasseuse, pouilleuse, puante, toxique, sursaturée, où plus rien fonctionne. De l’autre une cité ultramoderne où les grattes-ciel et les centre commerciaux rutilants poussent comme des champignons, sillonnée par un métro-monorail, vibrante d’énergie, propre, efficace, et même... sexy. Le long de l’autoroute depuis l’aéroport, des statues de divinités dorées saluent l’automobiliste, des bacs à plante débordent de verdure… qui en Egypte aurait l’idée de décorer une route? D’un côté une culture de la beauté et de l’esthétisme, de l’autre une religion qui a un tel problème avec la beauté qu’elle voile ses femmes. D’un côté un bouddhisme teinté d’hindouisme et de vieilles traditions animistes, de l’autre un dogme monothéiste, totalitaire et morbide.

A tout seigneur tout honneur, notre première visite est pour le temple de Wat Pho, le plus ancien (XVIe S.) et le plus grand, dont le chedi central s’élève tel un lingam géant.

Détail amusant, les mosaïques qui le recouvrent sont faites de milliers de fragments d’assiettes en porcelaine, dont certains visiblement d’origine européenne!

Le Bouddhah couché géant, 46 mètres de long, 15 de haut.

Chinatown by night et ses néons. Rock’n’roll Asian style: Thai whiskey, Tony Jaa, massages et karaoke clubs.

Thursday, June 21, 2007

20.05.07


Et maintenant, en route vers de nouvelles aventures!

Tuesday, June 12, 2007

19.05.07

FINI!!! PAAAAAAAAARTY!!!! *@§!#?%°

La tradition (et ceux qui me connaissent savent que je suis attaché à la Tradition) veut que le DM fraîchement émoulu passe le snorkel-test final - l'embout d'un tuba dans la bouche, masque sur le nez, il s'agit d'avaler tout ce que l'assistance verse par le haut du tuba sans respirer. Je découvre qu'avaler d'une traîte 4 ou 5 bières bien secouées est extrêmement douloureux. Plié en deux, je crois m'étouffer, mais après un énorme rot très mouillé (ok, une explosion de bière) ca va deja beaucoup mieux, comme les photos en attestent.

Smells like way-past-teen spirit

Neel, Somicha, et Mike. On finira tous les trois tout habillé dans la piscine du bar Rush. Somicha un peu contre son gré et avec le coccyx fissuré apparemment (désolé, dieu m'est témoin que je n'ai pas voulu cela)

La charmante Californienne Laura

Somicha, craziest girl in Dahab


Mike, mon coloc'.

Hélas tout se paye en ce bas monde, et le lendemain je vomirai à deux reprises dans le bus pour Le Caire, misère de moi on n'a plus vingt ans.

Saturday, June 2, 2007

10.05.07


La fin de mon calv… de ma formation approche. Pour fêter ça, Somicha (une instructrice freelance) m’emmène à Sharm-el-Sheikh, à 1h30 de route, histoire de visiter un de ses compatriotes hollandais et faire un tour au Pacha, le méga-club présentant la plus forte concentration mondiale de jeune chair féminine russe (et italienne, accessoirement) très dénudée, je pense. Le spectacle en vaut la peine, même si «classe» et «russe» sont deux concepts qui semblent s’exclure mutuellement.

Un petit tour dans une boutique d’alcool égyptienne (là aussi deux concepts mutuellement exclusifs, d’habitude), mort de rire en découvrant les contrefaçons locales, whisky, vodka, rhum, gin et tequila dont les étiquettes et les noms rappellent furieusement quelque chose, à quelques fautes d’orthographe près (pas toutes volontaires d’ailleurs).

07.05.07

Excursion de plongée à , au cœur de la réserve naturelle de Ras Abou Galoum. Une bonne heure de 4x4, suivie de vingt minutes à pied, puis de deux heures et demi à dos de chameau, le seul moyen de transport capable de passer là où même les jeeps renoncent.


Du haut de la montagne, on aperçoit (au retour, vers le soir) les formes argentées des grands barracudas qui chassent le long du récif.


Un chameau est vraiment une créature aussi placide qu’étrange. Le plus étonnant je trouve sont ces pattes, dotées de coussinets mous (un peu comme ceux d’un chien, en nettement plus rude et à trois gros doigts) et non de sabots, comme on pourrait s’y attendre. Ce sont de solides bêtes de somme capable de transporter 4 bouteilles d’air en aluminium de 12 litres plus une personne sur leur bosse. Par contre ça n’avance pas vite, guère plus qu’un bédouin au pas. Donc vraiment pas vite.

Ce qui laisse le temps d’admirer le paysage.


Arrivée au village bédouin. Dahab devait ressembler à ça il y a une trentaine d’année. Spectacle surréaliste d’une bédouine en train de nourrir un chameau… de morceau de carton qu’elle déchire au fur et à mesure. Bon app’.


Même les incinérateurs de déchets sur patte ont droit à un petit rafraîchissement parfois.