Friday, April 27, 2007

25.03.07

Ma maison appartient à un bédouin, comme toutes les maisons et tous les terrains ici. Comme toutes les autres maisons, c'est un cube blanc posé sur le sable, avec un petit bout de terrain entouré d'un haut mur devant la porte. Je vais y habiter seul jusqu'au 20 avril, date à laquelle devrait arriver mon colocataire londonien, Michael, qui vient bosser comme Divemaster. C'est un peu vide, car la locataire précédente, Vicky, l'instructrice (anglaise, comme la majorité des touristes et des expatriés) avec qui j'ai passé mon cours Rescue (sauvetage et premier secours, une horreur, surtout quand on n'a pas mis la tete sous l'eau depuis plus d'une année et qu'on n'a que 18 plongées au compteur en tout et pour tout) a vendu tout son mobilier avec de partir pour la Barbade. Je ne pense pas investir dans des meubles, de toute façon, je ne suis jamais chez moi si ce n'est pour dormir un peu.
Ma chambre.

Le côté cuisine.

La chatte de la maison, Ambush (sa propriétaire originelle est anglaise), sans doute la chatte la mieux nourrie, la plus saine et la plus élégante de Dahab. Une magnifique petite lionne aux allures de diva qui dort sur mon lit quand elle le sent comme ça.

Le cours de Divemaster est intensif. Debout à 7h, au centre de plongée à 8h30, sept jours sur sept, entre une et trois plongées chaque jour pendant un bon mois. En tant que DMT (Divemaster in Training, ta-daaa) je suis censé m'occuper de toute la logistique pour les groupes de plongeurs ou les élèves qui sont ici en vacances: commander les bouteilles d'air, les jeeps et les pick-ups nécessaires pour les transports, faire remplir les formulaires et les autorisations, assembler les ceintures de plombs, ne rien oublier, assister, encadrer tout en étant prêt avant tout le monde, bref j'en bave un peu, surtout au début, à la fin et au milieu. Une fois dans l'eau j'assiste l'instructeur pour les cours, et après les deux premières semaines je guide les groupes de plongeurs certifiés sur les différents sites, gros stress assuré les premières fois. Mais tout se passe pas trop mal finalement et je finis par trouver mes marques. De toute façon, faut s'accrocher.

Mais après 15 jours non stop, je tombe malade: grosse fièvre, 39°C, aucun autre symptome, trois jours au lit avec Ambush.

C'est apparemment assez courant ici. Une copine instructrice me refile des concentrés de vitamine C qui me font pisser phosphorescent et tout rentre dans l'ordre. N'empêche, jamais aussi bien dormi que depuis que je suis ici, c'est sûr. La plongée fatigue, notamment a cause de l'azote que le corps doit éliminer en grandes quantités a chaque remontée. Et tant mieux, car il n'y a vraiment rien d'autre à foutre que plonger (ou faire du windsurfing), manger et dormir.

3 comments:

Israeli_Peter said...

Bonté divine, Lars en Egypte!!!
Punaise j'en ai manqué des épisodes!!
Bon 38 ans en psychologie Jungienne c'est dit il le début des grands changements....
Allez de tout coeur tout de bon pour ces nouvelles aventures

Bises :)

Sittenpolizei said...

MMMMMMM with the time you surely have now a quite beautiful beige skin, haven't you?!?

Lovina said...

Ben c'est pas mal du tout! C'est qui cette taupe qui te demande si t'es bronzé après 2 mois d'Egypte?!