Thursday, August 30, 2007

22 - 24.07.07

Un nom qui sonne, exotique et plein de promesses. Déception. Kuala Lumpur n’a pas (plus) grand-chose à offrir. Sa principale, pour ne pas dire unique, source de fierté semble être ses nombreuses tours.

Particulièrement les Petronas Towers, qui furent brièvement les plus hautes du monde…

et la KL Tower du haut de laquelle on jouit d’une vue imprenable sur les autres tours plus petites du Golden Triangle. Fascinants.

La Malaisie est un pays essentiellement musulman. Les rues sont si pleines de mollahs barbus et tout le monde tire une telle gueule que j’ai l’impression d’être de retour en Europe. Je réalise alors pourquoi l’Islam m’inspire une aversion croissante: autant il est possible d’imaginer nouer une relation amicale et empreinte d’un relatif respect mutuel avec un bouddhiste ou un hindou, autant il est clair qu’avec un musulman pratiquant il n’est rien de tel à espérer. Le rejet est total, l’incompatibilité réciproque, et, je crains, le conflit difficilement évitable. Et puis voir des jolies asiatiques attiffées en Casper le phantôme ou en sacs-poubelles me désolent. Elles aussi, visiblement.
Comparé à Bangkok, KL a autant de charme qu’une pelle mécanique. Pas de tuk-tuks ni de motos-taxis, pas de nourriture dans la rue, pas de marchandise sur les trottoirs, pas de sourires ni de rires. La rivière n’est qu’un égout puant à ciel ouvert. Trouvé refuge à Chinatown, de loin le quartiers le plus vivants.

La place centrale, la bien nommée Merdeka Square: un stupide terrain de cricket,étranglé par des échangeurs routiers, avec quelques vestiges coloniaux sur fond de tours.

Au pied des tours, quelques rares résidus du KL de jadis. Je ne leur donne pas cinq ans.

Le Old China Café, dernier café chinois traditionnel de KL, attire à des touristes français qui doivent se demander comme moi ce qu’ils foutent là.

Le Coliseum Hotel et son bar furent un endroit élégant et cosmopolite avant de devenir une étape obligatoire pour les routards des années 70 à 80. Aujourd’hui en bout de course, plus personne ne passe sa porte, la faute peut-être à ses vitres tellement sales qu’on pourrait le croire fermé. J’aurais voulu y dormir, mais l’absence d’enseigne lumineuse et l’empressement du taxi à m’emmener dans un hôtel où il pourrait toucher sa commission en ont voulu autrement. J’y ai quand même mangé un pavé de boeuf sur ardoise à se relever la nuit.

Enfin une pub qui dit la verite...

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