3 - 4.07.07

Ayant raté le bateau (il n’y a que 2 ports et 4 compagnies avec des horaires impossibles et des itinéraires totalement différents mais tous absurdement matinaux), je tente le coup avec un des pêcheurs / taxis qui campent sur la plage de Had Rin. Prix de la traversée vers Ko Samui, 300 bahts (12 francs)- Ok, à ce prix, je n’essaye même pas de marchander. Le vent souffle et l’horizon est plutôt sombre, la pirogue s’envole et retombe sur les vagues, je suis trempé, c’est excellent!
Arrivé à Samui, je m’apercois d’une petite méprise - le prix de la traversée est de 3000 bahts, pas 300. Oups. Malheureusement il est très possible que j’ai effectivement mal compris (trois doigts levés peuvent avoir une valeur très différentes), et de toute façon ils sont deux et je suis tout seul et les Thaïs ont beau être gentils il ne faut pas les chercher. Donc je paie, contant mais pas tres content.
Largué au bord d’une route sans aucun taxi (une nouveauté en Thaïlande), quelques employés du bistrot de l’autre côté de la route me prennent en pitié et dans leur voiture. Et justement, il se trouve que le cousin de l’un d’eux vient d’ouvrir un hôtel… Ca alors quel coup de chance alors. Et vive les familles à géométries extensibles.
Sanur est un Phuket de luxe, une station chère et sans charme qui se répand de façon anarchique sur des kilomètres le long de la côte. Beckham serait sur le point de s’y acheter un modeste pied à terre de 64 chambres avec écurie à éléphants et plage privée de 13 kilomètres (ok, j’exagère), c’est dire. Je me dépêche de booker un billet combiné bateau et bus pour Phuket et m’offre un repas gastro seul face à la mer, délicieux mais un peu mélancolique (le repas et moi, respectivement)