Tuesday, March 13, 2007

05.03.07: Le Caire, ville entropique


Après quelques jours d’adaptation, je commence à être sensible aux charmes du Caire et à m‘y sentir à l‘aise. Malgré la pollution et le bruit du trafic, la promenade au bord du Nil le soir est superbe, la vue sur les tours et les hôtels illuminées de l’île de Gezira magnifique.
Finalement, dans dix ans au plus, Barcelone ou Marseille
ressembleront exactement au centre du Caire.

En ce sens, le Sud est bel et bien l’avenir du Nord.

Les chauffeurs de taxi sont partout pittoresques, ceux du Caire ne font pas exception. L’un n’avait non seulement aucune idée de ce que les termes «pyramides! Gizeh! Sphinx! Kheops! Khephren! » pouvaient bien signifier, mais même après se l’être fait traduire par un collègue, ignorait totalement où ces vieux tas de pierres pouvaient bien se trouver. Sans bien entendu vouloir me l’avouer à aucun moment. L’autre écoutait en boucle des sermons coraniques psalmodiés sur cassette, montant le son à l’arrière après m’avoir embarqué. Et oui cher barbu, je suis un infidèle et rôtirai en enfer pour l’éternité pendant que tu te taperas des vierges dans un jardin de roses, mais en attendant, je t’emmerde.

2 comments:

Lovina said...

Quelle misère! Je commence aussi à douter que l'humain s'améliore un jour...

:JF: said...

Tu es un croisé...emmerde les bien ;)