Wednesday, March 7, 2007

02.03.07: le grand départ


Au-revoirs déchirants à l’aéroport de Genève.

A l’approche du Caire, on commence à distinguer les lumières de la ville. 5 minutes, 10, 15 minutes plus tard, l’avion survole toujours le Caire, de plus en plus près de cette gigantesque toile d’araignée lumineuse qui s’étend à perte de vue de tous côtés. 22 millions d’habitants! Jusqu’à quand une ville peut-elle s’accroître avant de s’autodétruire? Et l’Egypte? Dans vingt, un milliard d’être humains tenteront de survivre agglutinés le long du Nil. Et l’humanité?…

L’aéroport est moderne, les douaniers tatillons et méprisants, et le «comité d’accueil » (porteurs, pseudo guides, taximen plus ou moins patentés, cambistes au noir, misérables foule parasitique) que je redoutais quasi-inexistant. Il faut dire que vendredi est le jour saint musulman. La route est dégagée et nous roulons vite à travers Héliopolis, la «cité radieuse» voulue et financée par le Baron Empain au début du siècle passé. Le richissime philanthrope belge s’était, quant à lui, fait construire un faux temple khmer, dans lequel il résidait, et qu’on aperçoit, tout illuminé, depuis la route.

Il fait frais comme un soir d’automne.

Mon balcon domine les toits du Caire.

Devant moi des tours éparpillées, quelques minarets (il y en aurait plus d‘un millier au Caire).

De la rue 14 étages plus bas monte ce concert de klaxons incessants, ce tintamarre absurde qui est le chant des mégapoles pauvres, le vrai bruit du Sud. Je ne vais pas descendre ce soir.

2 comments:

sandiepeel said...

go with the flow, my dear friend, j ai hâte de lire la suite de tes aventures!!
gros becs

Unknown said...

Lars ?!? Mais ? Mais ? *surprise de taille nin ?*

Bon, ben... Bon voyage l'ami ! :)